Biogaz, gaz vert, biométhane : le guide complet sur l'énergie renouvelable

Pour alimenter une chaudière à gaz ou une gazinière, vous avez le choix entre plusieurs types de gaz naturels. Ces derniers ont largement remplacé l’ancien gaz de ville, qui était bien plus toxique et dangereux. Parmi les gaz naturels, on trouve essentiellement le gaz vert (ou biogaz) et le biométhane. Vous ne savez pas lequel choisir pour votre installation ? Vous voulez connaître les spécificités de chacun ? Biogaz, gaz vert, biométhane : voici le guide complet sur l'énergie renouvelable.

Dans ce guide :

Biogaz/gaz vert et biométhane : quelles différences ?

Certains foyers utilisent encore des bouteilles de gaz butane ou propane pour leur gazinière. Mais désormais, on privilégie surtout les gaz dits naturels ou renouvelables - notamment le biométhane et le gaz vert.

Pourquoi parle-t-on de gaz renouvelable ?

Comme l’électricité verte (plus d’informations à ce sujet sur le site ), le gaz renouvelable provient de sources d’énergies renouvelables. Il constitue donc une excellente alternative aux énergies fossiles. Ce gaz naturel peut être obtenu de deux façons : par traitement thermochimique ou par fermentation.

Sur le marché français, 3 gaz entrent actuellement dans cette catégorie :

  • Le biogaz/gaz vert, qui résulte de la décomposition de matière organique (végétale ou animale) – aussi appelée méthanisation. En d’autres termes, il s’agit d’une fermentation naturelle de ressources issues de l’agriculture, des déchets des stations d’épuration, des fonds des lacs, rivières et marais, ou encore des décharges.
  • Le biométhane, qui est un dérivé du gaz vert, est un biogaz épuré, dont on a supprimé le CO2, l’eau, le sulfure d’hydrogène et les impuretés, pour ne conserver que le méthane. Il est donc issu des mêmes ressources renouvelables et possède des propriétés similaires au gaz vert. Mais s’agissant d’un gaz épuré, il est encore moins polluant et donc plus écologique. Notamment, il rejette moins de CO2 que son homologue le biogaz.
  • Les gaz de synthèse. Une ressource organique (bois, résidus végétaux ou agricoles, fientes d’oiseaux, etc.) est chauffée via un mécanisme thermochimique : la gazéification. C’est ainsi que la biomasse est convertie en énergie.

Quels sont leurs effets sur l’environnement ?

Compte tenu des ressources employées, le biométhane et le gaz vert méritent bien leur nom de gaz renouvelable. Ils permettent de valoriser les déchets produits par l’activité humaine, sans puiser dans les ressources naturelles.

De plus, la méthanisation émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que les autres techniques de gestion des déchets. Sans oublier que le liquide extrait au cours de la méthanisation est un formidable engrais pour les cultures.

Quels sont les prix du biogaz/biométhane ?

Si vous voulez opter pour ces gaz renouvelables, voici quelques informations intéressantes sur les prix du biogaz/biométhane.

Tout d’abord, le gaz naturel est encore concerné par les tarifs réglementés de vente, mais Engie ne vend plus de nouveaux contrats TRV. Sur le marché, vous trouverez aussi de nombreux fournisseurs, avec des offres différentes. Certains présentent des prix du kWh indexés sur les TRV, d’autres ont un prix variable moins cher ou proposent un tarif fixe pendant une certaine durée.

Par ailleurs, vous avez souvent plusieurs choix possibles au niveau de la proportion de biométhane et/ou de biogaz dans votre souscription. Selon les fournisseurs, les tarifs varient alors entre 0,00443 et 0, 0872 € TTC par kWh, en fonction de l’offre choisie (proportion de gaz vert, tarif fixe ou  indexé sur le TRV) et de votre zone géographique.

Conclusion

D’ici 2030 en France, 10% du gaz consommé sera d'origine renouvelable. C’est ce qu’a prévu la Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Si vous n’êtes pas encore passé au gaz renouvelable, il est temps de vous pencher sur les offres de vente de biogaz/biométhane !