La France remet en marche ses centrales à charbon

Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, la France a dû rallumer ses centrales à charbon pour subvenir à ses besoins en électricité (quatre centrales à depuis le début du mois de septembre). Tel est le cas, que la France à besoin d’importer, notamment depuis l’Allemagne (où la production énergétique est bien plus polluante qu’en France).

Les mesures du confinement dû à la crise sanitaire du COVID-19 ont provoqué une énorme baisse des émissions de CO2. Une très bonne nouvelle pour le climat, mais ceci s’arrête avec l’ouverture de centrales à charbon.

Quand le nucléaire ne fonctionne pas, c’est normalement le tour des énergies renouvelables (moins chères, moins polluantes). Cependant dû à la maintenance de 22 réacteurs nucléaires (Sur les 56 réacteurs nucléaires d'EDF) et à une faible production éolienne à cause "d'un anticyclone présent sur l'Europe et qui a entraîné des vents très faibles", justifie RTE, c’est donc le tour d’une production d’électricité polluante et émetrice de CO2: charbon ou gaz. Un paradoxe.

Les centrales à charbon sont censées n’être qu’un complément dans le mix énergétique français. Mais en ce mois de septembre, elles ont déjà dues être réactivées. Selon les données du RTE (Réseau de transport d’électricité), les centrales à charbon fournissent, en ce moment, 2 % du mix électrique national, soit plus de 800 mégawatts-heure.

Même si la production d’électricité par le charbon est rapide, elle a des conséquences environnementales et sanitaires. La ministre de la Transition Écologique a réafirmé que la fermeture des centrales à charbon, comme promis par président Emmanuel Macron

“Nous devons fabriquer notre électricité de la manière la plus décarbonée possible”. "Nous sommes le premier pays au monde à fermer toutes nos centrales à charbon", aura lieu comme prévu en 2022.